Après quelques années de flottement qui avaient fortement diminué son impact auprès de sa clientèle, Aluplastic, créée il y a une trentaine d’années à La Chapelle d’Armentières dans le Nord, s’oriente résolument vers une remise en route efficace.
Ouverture du capital à trois cadres
« La production d’Aluplastic, indique Cédric Loire, président de l’entreprise depuis 2008, est composée à 80 % de volets roulants et 20 % de menuiseries sur-mesure PVC et aluminium. Elle s’adresse à une clientèle constituée d’artisans menuisiers et de petites entreprises artisanales situées dans les régions Nord/Pas-de-Calais et Picardie. Durant cette période de restructuration, profonde et indispensable, le soutien de nos actionnaires constitués de deux fonds d’investissement, BNP Développement et Naxicap, ainsi que d’entrepreneurs de la région, a été déterminant. Ces réformes ont débuté par le remaniement des équipes : ont été intégrés il y a deux ans Aimé Bertrand Badoumou, responsable administration des ventes et production, et Olivier Cousin, responsable commercial, et nous avons aussi étoffé l’équipe de deux personnes supplémentaires afin de permettre à ce service d’apporter à notre clientèle un soutien personnalisé sur le terrain. Une orientation vers des services constants et efficaces est en effet indispensable afin de mieux nous différencier de nos concurrents. Et début 2012, Cédric Loire, Aimé Bertrand Badoumou et Olivier Cousin ont fait leur entrée au capital de l’entreprise, » poursuit Cédric Loire.
Après deux années de crise, le chiffre d’affaires est ascendant
« Concernant le deuxième axe du changement, nous travaillons chaque jour à l’amélioration continue de l’entreprise, explique Cédric Loire. Nous avons créé un show-room à proximité du magasin de pièces détachées contigu au bâtiment de production. Ce show-room est en fait une salle conviviale où sont tenues de nombreuses formations internes et clients, et où nos clients peuvent également recevoir leurs propres clients. Nous avons également créé un site internet de vente en ligne de pièces détachées et produits finis. Ces réformes ont d’abord coïncidé avec deux années de crise pendant lesquelles le chiffre a stagné : ainsi, n’a-t-il affiché que 4,9 millions d’euros en avril 2011 pour l’année 2010-2011. Mais dès l’année suivante le redressement est au rendez-vous avec un chiffre de 5 millions d’euros en avril 2012. Et nous pensons atteindre de 5,5 à 6 millions d’euros pour l’année 2012-2013, » conclut-il.