« Le challenge est rempli : une première édition à Villepinte réunissant nos trois salons a montré toute sa cohérence. Le visitorat international est en augmentation et de grande qualité…», avait annoncé au dernier jour du salon, Stéphanie Auxenfans, directrice de la division construction de Reed Expositions.
Les chiffres, qui viennent d’être officiellement annoncés ce mardi par les organisateurs confirment la satisfaction affichée vendredi soir par Stéphanie Auxenfans.
- Entrepreneurs : 38%
- Maîtres d’œuvre : 20%
- Maîtres d’ouvrage : 7%
- Négoce : 15%
- Fabricants : 13%
- Organismes/services : 7%
Ainsi 353 632 visiteurs, dont 19% venus de l’étranger ont parcouru durant cinq jours les halls du parc des exposition de Paris-Nord Villepinte où les ont accueillis 2526 exposants, dont 45% d’étrangers.
« Ce regroupement des différents salons, poursuit Stéphanie Auxenfans, en phase avec l’approche globale attendue par les industriels et les professionnels, répond directement aux mutations du secteur : collaboration de l’ensemble des métiers du bâtiment et de la construction, nouveaux enjeux sociétaux (efficacité énergétique, accessibilité, confort…) ».
Nous avons questionné “à chaud” un certain nombre d’exposants du vitrage, de la menuiserie et de la protection afin de connaître leurs premières impressions quelques heures après la fermeture des portes de Batimat. S’il ne s’agit aucunement d’un sondage exhaustif, la lecture de leurs témoignages donne un aperçu assez représentatif de l’ambiance générale qui prévalait à Villepinte la semaine dernière.
En une phrase comment qualifiez-vous cette édition de Bâtimat 2013 ?
Jos Lenferink, président de Veka S.A.S : « L'évidente démonstration de l'internalisation du marché de la fenêtre. Perte de convivialité dû à l'éloignement de Paris ».
Jean-Louis Juliard, président de Reynaers France : « Un salon de transition dans une période d'incertitude ».
Alain Lordan, directeur commercial d’Elumatec France : « Légère reprise d’activité, serait-ce le bout du tunnel qu’on aperçoit ? ».
Isabelle Saxer, chef de projets marketing et communication, Groupe Cetih : « Un salon pas assez francophone en terme d’exposants et de visitorat ».
Stéphane Le Tallec, directeur commercial Renson France : « Malgré nos craintes suite au déplacement de la Porte de Versailles vers Villepinte, la fréquentation a quand même été assez bonne et les visiteurs étrangers nombreux. 2013 restera une bonne année pour nous ».
Commercial du stand Saint-Gobain : « De nombreux contacts tout au long de la journée et souvent très intéressants ».
Un second commercial du stand Saint-Gobain : « Un succès pour Saint-Gobain et son nouveau concept de stand « tout digital » sans produit physiquement présenté. ».
Bruno Léger, directeur général de K•Line, groupe Liébot : « Une édition très moyenne. Deux journées très mornes, lundi et mardi, un peu plus d'animation mercredi, bonne journée jeudi, vendredi : impact de la grève du RER en milieu de journée! A part jeudi, le salon s'anime tard (le temps pour les visiteurs d'arriver) et s'arrête tôt ».
Jocelyne Sabatier, responsable marketing groupe BDM (BJM, Dubus) : « “Tristoune” : des stands plus petits, même chez les gros faiseurs habituels, moins d’équipements, moins de convivialité (peu d’animations lors de la nocturne, très peu d’hôtesses “mignonettes” aux abords des stands – et pourtant c’est une fille qui vous écrit ces lignes). On sentait la crise… ».
Claire Lavoué, chargée de communication, Hörmann France : « Une édition dynamique où les professionnels étaient présents ».
Thierry Luce, directeur général des ventes Technal et wicona France : « Très très décevant et a malheureusement confirmé nos inquiétudes liées au changement de site ».
Christophe Derre, président-directeur général de Profils systèmes : « Peu de fréquentation, peu d'architectes, plus de particuliers ».
Cécile Sanz, présidente du groupe FPEE : « Pour FPEE, l'édition de Bâtimat 2013 aura été excellente !».
Frédéric Fievet, président de SADEV : « Un salon franco-Magrébin réussi, à quand l’international si chèrement vendu !? ».
André-Charles Fasques, directeur RP Technik & Authentic : « Une bonne édition avec 45% de visiteurs badgés en plus par rapport à l’édition 2011. Chiffre à relativiser car nous étions particulièrement mal placés en 2011. En 2007, nous avions eu sensiblement le même nombre de visiteurs que cette année 2013 ».
Nelly Philipponnat, marketing manager, AGC France : « Cette édition de Batimat a été positive dans l’échange avec nos clients mais difficile au niveau de l’organisation ».
Jean-Gabriel Creton, pdg d’Euradif : « Cru exceptionnel ! Une hausse sensible de la fréquentation… qualitative ».
Aline Audor, responsable marketing & communication, Véranda Rideau/Abri de piscine Rideau : « Batimat 2013 a été un bon cru car il a formalisé la mise en place opérationnelle de notre réseau de concessionnaires ».
Quantitativement et qualitativement, comment évaluez-vous vos contacts cette année par rapport à 2011?
Jos Lenferink : « Légèrement inférieurs ».
Aline Audor : « Les contacts pris sur Batimat cette année ont été à la fois nombreux et de bonne qualité. Nous avons accompagné notre présence sur Batimat en mettant en place une opération de mailing adressé en amont du salon afin de travailler notre prospection de nouveaux concessionnaires. Nous avons, en parallèle, travaillé l'animation de notre réseau et la fidélisation de nos adhérents concessionnaires en donnant du contenu au salon. Nous avons en effet profité de Batimat pour mettre en place notre convention annuelle et pour mettre en place un événementiel en présence de notre ambassadeur, Stéphane Plaza, expert habitat de la chaîne TV M6. En ayant cette double approche sur un salon déjà naturellement pourvoyeur de contacts, nos résultats ont été probants. Nous avons eu beaucoup de contacts sur les départements du sud, un secteur où nous recherchons activement de nouveaux concessionnaires ».
Thierry Luce : « Quantitativement : 35% de visiteurs en moins sur les stands Technal et Wicona. Seul point positif : le nombre de visiteurs étrangers ».
Commercial du stand Saint-Gobain : « Quantitativement : difficile à évaluer car nous attendons les statistiques de la fréquentation du stand Saint-Gobain.
Qualitativement : bilan positif, les contacts ont été mieux traités grâce aux Ipads des commerciaux. ».
Un second commercial du stand Saint-Gobain : « Le bilan de fin de salon n’a pas été fait. Il est donc difficile de répondre. A titre personnel j’ai eu de très nombreux contacts, artisans, architectes, constructeurs, clients directs de Saint-Gobain Glass... mais aussi de nombreuses personnes venant de l’étranger (Afrique, Maghreb, Moyen-Orient). Peut-être la proximité de Roissy. Pratiquement pas de particuliers. En résumé un bon salon en terme de quantité et de qualité de visiteurs ».
Nelly Philipponnat : « Nos contacts ne sont pas encore tous analysés. Le nombre de contacts semble en baisse, avec une bonne qualité mais avec un pourcentage très fort de visiteurs étrangers. Les conférences quotidiennes qu’AGC faisaient sur le verre décoratif et l’innovation dans les verres de façade ont été de vrais succès. Nos emplacements Hall 6 et Zoom Touch se sont révélés satisfaisants ».
Claire Lavoué : « Edition comparable à 2011 ».
Christophe Derré : « Moins de contacts, mais plus concrets ».
Jean-Louis Juliard : « Moins de visiteurs professionnels et surtout beaucoup moins de maîtres d'œuvre et de maîtres d'ouvrage, certainement découragés par la situation et l'accès au salon ».
Stéphane Le Tallec : « Je pense que les visiteurs étaient plus à la recherche de nouveaux produits et de nouveaux créneaux. Ils étaient plus à l’écoute de nos propositions pour l’avenir ».
André-Charles Fasques : « Il faudra analyser le tableau des visiteurs badgés, que nous n’aurons qu’à partir du 13 novembre. Cependant j’ai l’impression que nous avons eu moins d’architectes mais plus de client et de BE. Encore une fois cela reste à confirmer… ».
Alain Lordan : « Nombre de contacts identiques à l’édition 2011. Contacts de bonne qualité, commandes et projets au rendez vous ».
Cécile Sanz : « Nous ne disposons pas encore de données chiffrées, mais un très grand nombre de nos clients ont fait le déplacement pour venir découvrir nos innovations. Nous avons également rencontré des prospects, peut-être moins nombreux mais avec de vrais projets. Nous avions pris soin de beaucoup communiquer en amont du salon pour inciter les professionnels à venir nous voir et cela a porté ses fruits».
Bruno Léger : « Baisse de 20% des contacts, ce qui est beaucoup. Surtout : moins de prescripteurs parisiens qu'à la porte de Versailles! Ceux-ci ne prennent pas une journée pour aller à Batimat Villepinte, tandis qu'ils pouvaient aller porte de Versailles pour quelques heures ».
Isabelle Saxer : « Pas de comparaison possible pour SWAO, globalement un peu déçue par le niveau de fréquentation mais satisfaite de la qualité des contacts».
Jocelyne Sabatier : « Quantitativement, nous avons eu nettement moins de visiteurs que lors de l’édition 2011. Qualitativement, une édition inférieure également : visite de nos clients et prospects déjà identifiés, mais moins de nouveaux visiteurs non connus, et notamment bien moins d’étrangers ». ».
Frédéric Fievet : « Il semblerait (chiffre à confirmer malgré tout) que nous ayons eu pas mal de visiteurs venant d’Afrique du nord. Par contre très peu d’autres nationalités. Les visiteurs pour la plupart sont des sociétés invitées, je dirais que la cuvée 2013, comparativement à 2011 est quantitativement intéressante, le qualitatif reste à prouver dès retour des contacts de l’organisation ».
Quels sont les points positifs et les points négatifs de ce Batimat “Made in Villepinte”? Quelles suggestions souhaitez-vous formuler aux organisateurs?
Stéphane Le Tallec : « Points positifs : parc de meilleur qualité, halls plus accueillants, meilleure signalétique, plus international, plus d’espace.
Points négatifs : accès au parc – transports insuffisants – distance par rapport à Paris – entrées et sorties du parc problématiques aux heures de pointe ».
Christophe Derré : « Facilité de montage et démontage du stand, salon aéré. Situation géographique mauvaise, seulement les inconvénients de la vie parisienne -banlieusarde-, aucun des avantages… Démotivation des visiteurs pour aller à Villepinte. Hôtellerie de proximité à des prix juste délirants. Coûts plus élevés. Revenir à la porte de Versailles au plus tôt… ».
Jean-Gabriel Creton : « Points positifs : vastes parkings ; halls très pratiques… Points négatifs : trop excentré de Paris, ce qui nous contraint à rester à l’hôtel le soir, ou à perdre 2 heures pour se rendre à Paris, gros point noir ! Suggestion : revenir porte de Versailles ».
Cécile Sanz : « Petits bémols côté organisation : l'amplitude horaire (une journée de moins et la fermeture à 18h) et surtout les accès et la logistique lors du démontage ».
Alain Lordan : « Difficultés d’accès, compte tenu des difficultés de circulation ou de stationnement, les premiers clients n’arrivaient qu’en fin de matinée et repartaient tôt. Nombre de clients ont renoncé, il y aurait dû avoir plus de fréquentation. Beaucoup de clients ont déclaré qu’ils ne reviendraient plus. Seule suggestion, revenir à Paris ».
Frédéric Fievet : « Points positifs : logistique de montage, trois salons en un (Impact à voir cependant, beaucoup de visiteurs ne visitant que Batimat). Points négatifs : très peu d’architectes ont fait le déplacement depuis la capitale, 30 km c’est trop loin pour beaucoup de parisiens (dixit certaines personnes). Peu de points chauds aux alentours (Aéroville : prestation restauration pas adaptée aux rendez-vous clients de qualité le soir). Nocturne du jeudi : beuverie de standiste dans notre secteur… Réel intérêt à prouver hors invitations. Suggestion : baisser les tarifs ! ».
Nelly Philipponnat : « Points positifs : halls plus aérés, accès entre les halls et le parkings exposants plus simples, bonne circulation entre les halls 5 et 6 ; fin du salon le vendredi soir, la nocturne.
Points négatifs : accès très difficiles par la route, sortie des parkings catastrophique le soir, clients mécontents sur les liaisons RER le matin, restauration totalement sous-dimensionnée et fermée le soir de la nocturne, absence de “VIP lounge” ».
Bruno Léger : « Le parc des expositions de Villepinte est plus pratique pour le montage et le démontage des stands. Il est facile d'accès lorsqu'on prend un train ou un avion directement pour Roissy-Charles-de-Gaulle. Mais qu'il est difficile de venir de Paris ! Si l'on est optimiste, on peut penser que le salon n’a pas encore “pris ses marques” et que le public s'habituera et reviendra. La nocturne est une bonne idée pour les prescripteurs parisiens qui arrivent tard au salon. Une chose est sûre: la “magie” de Batimat qui faisait de ce salon une fête renouvelée tous les deux ans semble bien éteinte. Quel dommage! ».
Isabelle Saxer : « Les points positifs : la concentration du salon sur la semaine (suppression du samedi), l’équité des espaces mis à disposition des exposants quel que soit le hall, une circulation visiteur optimisée. Les points négatifs : l’éloignement par rapport à Paris valorise les salons régionaux pour les clients provinciaux, la prestation “badgeage” est à améliorer (méfiance sur le vol des “douchettes”), la création d’un évènement est attendu le soir de la nocturne pour que le visitorat soit au rendez-vous ».
Jocelyne Sabatier : « On aurait pu penser que la logistique et les accès au parc seraient facilités à Villepinte par rapport au centre de Paris, hors, de l’avis des collaborateurs exposants et des visiteurs, l’accès aux parking, puis les navettes, relevaient du parcours du combattant. Souvent près d’une heure entre l’arrivée aux portes du parc et l’arrivée réelle sur le stand !
Pas une seule cahute à sandwiches ouverte durant le montage et le démontage = obligation de reprendre le camion/la voiture pour aller se restaurer à 8 km de là = beaucoup de temps perdu.
Idem pour les toilettes : les premiers jours, il fallait se rendre au hall 6, celles du 7 n’étant pas ouvertes. Quand on voit le nombre de personnes qui s’affairent au montage et démontage, c’est incompréhensible.
Perte de la précieuse convivialité de Batimat: avant, on allait dîner à pied aux abords du parc avec ses clients, avant que chacun ne regagne son hôtel. A Villepinte, impossible de fonctionner comme cela, chacun repartait de son côté dès 18 heures…
De l’avis général, Paris a manqué à tous les visiteurs. Passer de l’aéroport CDG au RER puis au parc = on n’a strictement rien vu et absolument pas profité d’un séjour dans notre belle capitale ».
Aline Audor : « Les allées auraient pu être plus larges au prorata de la surface des halls et des stands, et la gestion des flux de circulation en sortie de parking était problématique. En dehors de ces deux points, rien de particulier n'est à signaler. Le choix de Villepinte est intéressant et légitime si l'on considère l'importance de Batimat dans la profession ».
Jean-Louis Juliard : « Point positif: la grandeur des halls et leurs accès camion.
Points négatifs : les dessertes routières et ferroviaires, les parkings insuffisants (certains visiteurs ayant été refoulés sont répartis chez eux après 4 ou 5 heures de route!) Une suggestion déjà proposée aux organisateurs: des rames RER directes de Châtelet et Port Royal comme ce fut le cas lors des derniers championnats du monde d'athlétisme organisés au Stade de France ».
Jos Lenferink : « Pas de points clairement positifs. Négatifs : toujours un coût d'exposition exorbitant, problème d'éloignement de Paris pour les visiteurs-exposants français. Pour les suggestions : baisser les prix, inciter les entreprises françaises à exposer à nouveau. Compter sur le remplacement des exposants français par les entreprises étrangères me semble durablement risqué ».
André-Charles Fasques : « Je ne suis pas sûr que regrouper trois salons importants soit pertinent, tous les contacts que je rencontre viennent pour des sujets plutôt précis. Un salon de cette taille rend les accès très difficiles, même en transport en commun. Au-delà de pouvoir dire que c’est le plus gros salon du bâtiment, l’argument devrait être “le plus agréable à visiter”…ce qui reste encore à améliorer ».
Thierry Luce : « Je ne vois pas de points positifs mais beaucoup de points négatifs ! De manière globale, Batimat à Villepinte c'est la perte de la convivialité du bâtiment ».
Claire Lavoué : « La signalétique est insuffisante pour s’orienter et ¾ h pour sortir du parking exposants tous les soirs : beaucoup trop long ! ».
Commercial du stand Saint-Gobain : « Points négatifs : difficile d’accès pour beaucoup de clients, difficulté de visiter Batimat en une journée pour les visiteurs venant de l’ouest de la France.
Suggestions pour les organisateurs : fléchage et orientation à améliorer. ».
Un second commercial du stand Saint-Gobain : « Le changement de localisation ne semble pas avoir trop impacté le salon. Mais encore une fois ce n’est qu’une vision personnelle et partielle et pas du tout globale.
Les accès en voiture sont nettement à améliorer (fléchage, orientation, parking) mais le point positif pour d’autres visiteurs est sans doute la proximité de l’aéroport de Roissy, du TGV et aussi du RER ».
Propos recueillis par Frédéric Taddeï
Pour ma part, venant du Nord, la situation à Villepinte est idéale, en utilisant Roissy CDG pour le parking, et/ou le train. Les accès à Villepinte même via le RER sont faciles, mais le RER direction Paris semblait bien rempli. Sur ce point, Villepinte présente de réels avantages. J’ai noté comme beaucoup une forte présence d’étrangers, visiteurs et surtout exposants : allemands, néerlandais, espagnols, et pays du Maghreb. Vues les dates et la situation, je ne suis pas étonné qu’il n’y ait pas eu de visites de particuliers.
Globalement déçu: 200 contacts, alors qu’à structure, surface et produits équivalents, on était à 100 contacts jours à la porte de Versailles, Batimat et Equipbaie.
Visiteurs étrangers: Essentiellement ceux de l’ancien empire français, plus nos voisins latins, Italiens, Espagnols et Portugais. L’EUrope du nord a brillé par son absence, et visite la « rolladen » de Stuttgart ou la Bau de Munich.
Point noir, l’accessibilité en entonnoir. Et le parcours du combattant pour faire rentrer un camion le vendredi soir pour recharger et repartir dans nos provinces: Notre démontage et emballage terminé à 20 heures. Notre camion n’a pu aborder de loin qu’après 23 heures, inadmissible en pleine campagne. Même à la porte de Versailles, on faisait beaucoup plus vite.
Enfin, comment ne pas regretter la proximité de la vie parisienne, la baguette de pain achetée rue de Vaugirard avant d’attaquer la journée, le petit noir avec les amis avant de reprendre le tram ou le métro…