Dans un communiqué du 28 septembre, la FFB se "félicite que le projet de loi de Finances pour 2017 préserve l’essentiel en ce qui concerne les marchés du bâtiment". Qu’il s’agisse du Prêt à taux zéro (PTZ), des dispositifs « Pinel » et « Censi-Bouvard », de la TVA à taux réduit, du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ou de l’éco-prêt à taux zéro, leur maintien "permet de ne pas briser l’élan du redémarrage qui se dessine dans le secteur. Il pourra poursuivre son accélération afin de devenir à nouveau moteur de la croissance, mais aussi et surtout de l’emploi en France, dès 2017, tout en répondant à de réels besoins", estime la FFB.
Durcir les règles sur la rénovation
Par ailleurs, la FFB souhaite que les débats budgétaires qui vont s’ouvrir ne débouchent pas sur une multiplication et/ou un durcissement des règles s’imposant à l’occasion des travaux de rénovation de bâtiments. Alors que ce segment peine à accélérer, même sur son volet performance énergétique, il faut éviter tout handicap supplémentaire.
Enfin, la FFB s’insurge du prélèvement annoncé de 350 millions d’euros dans la trésorerie des OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) dans l’objectif de financer la prolongation du plan de 500 000 formations pour les chômeurs. "A l’heure où les besoins d’adaptation des salariés du bâtiment aux enjeux du numérique, du BIM et de la transition énergétique connaissent un vif essor, il serait incompréhensible que les fonds de la formation soient dérivés vers d’autres usages", s'insurge-t-elle.