Le début de l’année 2012 a vu la naissance d’une nouvelle réglementation en France, dont le but est de mieux informer le client final sur les émissions de certains composants, les composants organiques volatiles (COV), afin de veiller à une bonne qualité de l’air intérieur.
Les émissions de COV sous les feux des projecteurs
Suite à la publication du décret n°2011-321 du 23 mars 2011, complété par l’arrêté du 19 avril 2011, les nouveaux produits de construction mis sur le marché français depuis le 1er janvier 2012 doivent recevoir une étiquette dite COV. Tous les produits lancés antérieurement à cette date devront pour leur part être étiquetés à partir du 1er septembre 2013.
Les étiquettes A et A+
AGC a déjà effectué les tests sur tous les produits concernés et les résultats prouvent à nouveau l’attention qu’AGC porte à la mise sur le marché de produits sans nocivité sur l’environnement. Notons que les mesures ont été effectuées conformément aux directives du décret français n° 2011-321, par le Centre de ressources technologiques en chimie (Certech asbl, Seneffe, Belgique).
Le Décret no 2011-321 du 23 mars 2011 relatif à l’étiquetage des produits de construction ou de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs émissions de polluants volatils est mis en oeuvre par l'arrêté du 19 avril 2011 relatif à l’étiquetage des produits de construction ou de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis sur leurs émissions de polluants volatils.
Ces produits doivent obligatoirement comporter une étiquette précisant les caractéristiques d’émission de COV de leurs substances, sur la base de mesures réalisées dans l’air intérieur, formalisées selon une échelle de quatre classes de A+ (niveau d’émission très peu élevé) à C (niveau d’émission élevé).
Les dates prévues pour l'étiquetage obligatoire de tels produits sont:
- pour les produits mis à disposition sur le marché à compter du 1er janvier 2012 : 1er janvier 2012;
- pour les produits mis à disposition sur le marché avant le 1er janvier 2012 : 1er septembre 2013.
Étiquette A :
– Gamme Lacobel (verre laqué)
– Gamme Matelac (verre laqué maté), sauf références Matelac Silver Clearvision, Silver Bronze et Silver Grey
Étiquettes A+:
– Lacobel SAFE/SAFE+ (verre laqué avec film safe)
– Matelac Silver Clearvision, Silver Bronze, Silver Grey
– Miroirs Mirox 3G, Mirox MNGE
Les classifications A+/A attestent de la très faible émission en COV. Ces composés sont généralement émis par une large palette de produits, notamment, les produits cosmétiques et les aérosols, les adhésifs, la colle, les peintures, les agents de nettoyage etc. Ils contribuent à la pollution tant à l’extérieur des installations qu’à l’intérieur, avec des effets nocifs sur la santé des populations (risque de toxicité par inhalation).
Approche intégrée “Going Green” mise en place par AGC
Grâce à ses gammes de verres laqués et miroirs à très faible émission de COV, AGC offre au marché français une solution désormais en cohérence avec les objectifs de la réglementation.
Ces développements récents sont le fruit de l’approche intégrée “Going Green” mise en place par le groupe AGC, dont la stratégie est axée sur l’innovation et la conception de solutions environnementales toujours plus performantes.
Le concept de « bâtiments écologiques » associe diverses pratiques, techniques et qualités qui visent à limiter les impacts des constructions sur l’environnement. Les systèmes d’évaluation et de certification des bâtiments écologiques, en l’occurrence, Breeam, Leed et HQE permettent d’évaluer les qualités écologiques et durables d’un bâtiment, en se fondant sur le respect de certains critères, notamment, l’utilisation d’éco-matériaux.
L’utilisation de produits AGC, dont la conception faite dans le respect de l’environnement est maintenant attestée par les classements COV A+/A ou par le label Cradle to Cradle CertifiedCM Silver (une marque de certification délivrée par le Cradle to Cradle Products Innovation Institute) obtenu pour les verres float ou à couches tendres, permet aux projets des architectes et concepteurs d’être mieux positionnés dans les systèmes d’évaluation du bâtiment des différentes certifications environnementales en vigueur.