Il s’agit du plus gros investissement de l’histoire de l’entreprise fondée en 1990 et située à Mulhouse (68). Vitale installe une ligne nouvelle génération dédiée à la production de menuiseries PVC, notamment une soudeuse et une ébavureuse fournies par MES Machines. Un centre d’usinage doit compléter cet équipement à la fin du mois de septembre. Ces installations sont réalisées à la suite d’une rénovation des locaux, notamment la partie dédiée à l’exposition et à la vente.
« Il y a un an et demi, j’ai pu acquérir un dépôt adjacent à notre atelier pour agrandir la production, et j’en ai profité pour lancer la rénovation des locaux », relate David Vitale, chef d’entreprise en solo depuis cinq ans, après avoir travaillé pendant 20 ans aux côtés de son père Natale Vitale et de son frère César Vitale. « On a mis un coup de jeune, on a tout revu à l’intérieur et on a refait la façade. Tout doit être fini en début d’année, en même temps que la nouvelle ligne de production. »
Il s’agit d’un investissement global de deux millions d’euros, subventionné par la région à hauteur de 20 %. Quatre emplois devraient être générés assez rapidement à la production après l’installation. Le chef d’entreprise pense, qu’à terme, de nouveaux poseurs pourraient aussi avoir besoin d’être embauchés si la production augmente.
« Aujourd’hui on travaille sur deux lignes. Ça va nous permettre de nous moderniser et d’augmenter le volume produit. Mais on va aussi obtenir une finesse dans la soudure et améliorer la finition et la qualité de nos fenêtres », indique David Vitale.
L’entreprise travaille dans la fabrication et l’installation de menuiseries aluminium et PVC. Elle génère 13 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 80 salariés. Les particuliers constituent 65 % de sa clientèle, mais l’entreprise travaille aussi pour 35 % dans le neuf, que ce soit pour du collectif ou des maisons individuelles. « Notre force, c’est d’être très diversifiés. On a une multitude de clients. Beaucoup de particuliers en rénovation, bien sûr, mais on peut aussi répondre à des appels d’offres, travailler pour du collectif, des hôpitaux… Ces investissements sont un gros pari sur l’avenir », conclut David Vitale.
L’industrie ne se porte pas si mal. Vive l’investissement !