Depuis plus de 20 ans, le Groupe Serge Ferrari est un acteur engagé dans la recyclabilité de ses produits. Premier partenaire de la start-up Polyloop, le groupe soutient le développement d’une solution visant à régénérer des PVC composites.
La start-up Polyloop, portée par Gabriel Faysse et Romain Ferrari (directeur RSE du groupe Serge Ferrari), vient d’être officiellement retenue par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) dans le cadre de son Programme Investissements d’Avenir (PIA) et de l’appel à projet «Économie circulaire et valorisation des déchets», lancé en février 2019. La start-up bénéficie ainsi d’un soutien financier de 2 737 825 € pour développer une unité de recyclage physico-chimique des composites base PVC en Smart Factory, intégrée sous la forme d’un container.

13 millions de m² de matériaux Serge Ferrari avaient connu une seconde vie dans le cadre de Texyloop

 
Le Groupe Serge Ferrari, très engagé dans le recyclage de ses produits, fait du recyclage des matériaux à forte valeur ajoutée, sa priorité pour la transition écologique. Dès 2008, le Groupe met au point Texyloop, technologie de recyclage par régénération des matières premières, mise en place dans l’usine Vinyloop Ferrara SpA, basée en Italie. À l’époque actionnaire minoritaire de Vinyloop, Serge Ferrari verra l’arrêt de ses activités de recyclage en juin 2018, suite à la décision des actionnaires majoritaires de la fermeture du site. Plus de 13 millions de m² de matériaux Serge Ferrari ont pour autant déjà connu une seconde vie et ont permis de réduire de façon significative l’utilisation des ressources primaires.


«Après l’arrêt de l’usine italienne de recyclage Texyloop, j’ai longtemps rêvé de pouvoir faire revivre ce procédé à plus petite échelle, en imaginant la création d’un réseau de petites unités spécialisées pouvant permettre le maillage d’un territoire en vue du recyclage de proximité de ces matériaux composites si difficile à traiter, explique Romain Ferrari, co-fondateur de Polyloop et directeur RSE du groupe Serge Ferrari. Nous avons mesuré à quel point l’absence de solutions disponibles sur le marché mettait dans l’embarras les clients utilisateurs. Polyloopoffre une vraie régénération de matière sans dépolymérisation ».
 

Mise à disposition du brevet Texyloop

Désireux d’aller plus loin dans sa démarche environnementale, Serge Ferrari franchit donc aujourd’hui une nouvelle étape en étant le premier partenaire de la start-up Polyloop, qui développe un nouveau procédé de recyclage, davantage durable et efficace.
Le groupe a mis à disposition de la start-up le brevet Texyloop, l’autorisant ainsi à utiliser une technologie de recyclage éprouvée.

Premier module sera installé chez Serge Ferrari en 2022

 
Le projet Polyloop est lauréat de l’appel à projet de l’Ademe dans le cadre de son Programme Investissements d’Avenir (PIA), un outil de politique industrielle qui agit en catalyseur de l’innovation organisationnelle et technologique. Il finance des projets de toutes tailles pour faire émerger ou développer des filières éco-industrielles ancrées territorialement et plus résilientes au changement climatique.
L’équipement compact du procédé Polyloop, facile à intégrer sur un site industriel de transformation plastique, se déploiera dans des containers dont chacun traite des batchs de 400kg en quatre heures. Facilement configurable et modulable en fonction du matériau à traiter, la solution Polyloop va permettre, grâce à un haut niveau de séparation des déchets, de garantir une pureté des matières régénérées, lesquelles seront réutilisables immédiatement. Installé directement sur les sites de production, il vise à réduire l’impact environnemental du transport des matériaux à recycler et à réutiliser les matières régénérées sur site.
Le procédé Polyloop, actuellement en cours de développement., sera testé à l’échelle laboratoire en 2020 puis à celle de pilote technologique en 2021. Le premier module sera installé chez Serge Ferrari en 2022.