La marque Sobox n’est pas encore très connue, et pour cause, elle a été lancée en 2021. Son créateur, Christian Teyre, a une grande expérience du secteur des menuiseries extérieures en aluminium. Ce concepteur créatif a créé dans les années 90 Renov Center et les Fermetures Newart. Il a collaboré avec Tschoeppé avant de fonder les sociétés Art et Portails puis Art Home Alu (pergolas bioclimatiques).
En bon spécialiste de la pergola, Christian Teyre crée alors Sobox sur la base d’un constat : il y a des demandes de plus en plus fortes de produits plus polyvalents et fonctionnels qu’une simple pergola bioclimatique, celle-ci répondant uniquement à un usage de protection solaire au détriment de l’aménagement. « En effet, une pergola bioclimatique nécessite d’être protégée en saison froide, ses lames nécessitant de rester légèrement ouvertes. Les clients sont friands de lignes modernes et épurées, mais ils ont aussi besoin de plus d’usage », remarque Christian Teyre.
Une offre différenciante
Tel est donc le marché que vise Sobox : des extensions design mais surtout fonctionnelles. Une offre qui s’articule autour de quatre gammes : des auvents, des carports, des pergolas évolutives et des garden room. Le produit star est le Makobox, un produit modulable composé d’un box et d’une pergola attenante, que l’on peut poser à côté de sa maison ou au fond du jardin, et qui se personnalise en fonction de l’usage que l’on veut en faire : abri pour stocker des vélos ou du matériel de jardinage, cuisine d’été ou même espace spa. Différents accessoires et finitions sont proposés pour offrir une grande variété de personnalisation.
Un autre concept qui a le vent en poupe est la pergola à toit plat XtendBox. Cette pergola est un compromis entre la véranda/extension et la pergola bioclimatique. Évolutive, elle peut se transformer en jardin d’hiver et créer une véritable pièce de vie.
2,8 millions euros récemment investis
Tous ces aménagements extérieurs sont fabriqués dans l’usine de Saint-Didier-sur-Chalaronne (01). 2 500 m2 d’équipements industriels de pointe qui ont nécessité un investissement d’environ 2,8 millions euros, avec un parc machine flambant neuf : scie double tête, scie à panneau, banc d’usinage, ligne d’emballage, etc. 1,3 million d’euros supplémentaires sont prévus dans les mois qui viennent pour faire face au succès de ces gammes. Le laquage, qui est pour l’instant sous-traité, fait partie des projets pour 2023. L’entreprise a choisi de fonctionner en Lean Management, elle dispose d’un stock de trois mois d’aluminium (extrudé en France) et parvient à livrer ses clients en quatre à cinq semaines, même au temps fort de la saison.
Un savoir-faire industriel et la réactivité d’une PME
Car le réseau se développe vite. Plus d’une quarantaine de points de vente sur tout le territoire national proposent déjà les produits Sobox. « Chaque distributeur bénéficie d’une formation initiale technique, d’une formation à la pose ainsi que d’une formation commerciale. Un accompagnement terrain sur les premiers chantiers est par ailleurs assuré. Il a aussi à disposition des outils de communication tels que des kits de commercialisation prêts à l’emploi, de la PLV ou des valises échantillons », explique Nathalie Colliot Grosshans, responsable du développement du réseau. « En outre, des campagnes publicitaires nationales sont prévues pour améliorer la visibilité de la marque (publicité presse spécialisée, spot TV…). Pour renforcer l’ancrage local, des campagnes de référencement Internet sont mises en place sur chaque zone de chalandise. Enfin, une participation financière de Sobox pour les actions de communication locale est aussi envisageable », poursuit la responsable.
« 100 % “fabriqué en France” (Sobox fait partie de la French Fab), la capacité de l’entreprise à fournir dans un délai raisonnable un produit au design moderne et aux fonctionnalités appréciées est un véritable avantage concurrentiel », conclut Nathalie Colliot Grosshans.