En date du 13 novembre dernier, le Tribunal de Commerce de Bordeaux a, dans son jugement, statué sur la cession des actifs de la société Keyor. Rappelons que le 11 septembre dernier, avait été prononcée l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard des sociétés Keyor, Magri, Batimétal et Réseau Bois (la liquidation de Batimétal a par ailleurs été prononcée).
Sur les deux candidats repreneurs, c’est la société Établissement Sogal (appartenant à CMAI dirigée par Dominique Engasser) qui a été retenue par le Tribunal pour reprendre Keyor. Le groupe Keyor employait, à la date de sa cessation de paiement, 285 salariés dont 255 d’entre eux répartis sur trois sites de production en France et générant un chiffre d’affaires consolidé de 53 millions d’euros pour une Ebitda de 158 000 euros. Rappelons que Keyor produit des portes (43% de sa production), des blocs-portes (37%) et des huisseries (17%).
Dans le cadre de son offre, Sogal proposait la reprise de 105 postes de travail (54 salariés sont non-repris) et souhaite reprendre et redéployer l’activité bois du groupe Keyor en assurant la poursuite et le redressement des activités dédiées à la fabrication de portes et bloc-portes standards et technique sur le site de Thigonville (45) et d’huisseries en bois sur le site de Giberville (14). Ce projet passerait, entre autres, par le regroupement des activités bois au sein d’une nouvelle “Business Unite Portes”. Dans son offre de reprise au Tribunal de Commerce de Bordeaux, Sogal indiquait prévoir la réalisation d’un investissement de quatre millions d’euros.